J’ai découvert les éditions d’Orbestier sur Twitter grâce à l’auteur Ben Barnier qui parlait de son dernier roman Hors jeux, un polar plaçant son intrigue pendant les Jeux de Sotchi. Le sujet des JO m’intéressant beaucoup, j’ai profité du salon du livre de Paris pour me procurer ce roman et rencontré la sympathique équipe des éditions d’Orbestier. Mais vous allez vous dire, quel rapport avec Le rêve armoricain ?!! Et bien, c’est suite à mon abonnement aux publications de ces éditions que j’ai pu participer à un concours et remporter le dernier polar de Stéphane Pajot (dédicacé s’il vous plaît !). Il paraît le 4 mai et c’est pour cela que j’ai voulu le lire rapidement afin de vous livrer mon avis avant sa sortie (promis, Hors jeux est tout en haut dans ma PAL).
La quatrième de couverture
Une série de décès inexpliqués lors d’un concert de musique classique à l’occasion de la Folle Journée, le meurtre d’une étudiante vingt-ans plus tôt, un acrobate maudit, Willy Wolf, alias Trompe-la-mort, qui disparaît dans le fleuve…
Stéphane Pajot brouille les pistes et nous plonge dans les arcanes de la presse quotidienne locale qu’il connaît particulièrement bien pour en faire partie depuis 30 ans.
Les trajectoires de ce sombre et intrigant polar historique se télescopent, se recoupent, se répondent et se complètent dans un univers enfumé, amical et parfois tragique.À lire en apnée.
Mon avis
Stéphane Pajot est un journaliste et écrivain nantais et son amour pour sa ville se ressent très fort dans son roman. Je me suis rendue personnellement une seule fois à Nantes à l’occasion d’un déplacement professionnel et, de ce fait, je n’ai pas pu y faire beaucoup de tourisme mais la ville m’avait laissé un bonne impression. Avec ce roman, j’ai une furieuse envie d’y retourner pour découvrir la ville et son histoire. En effet, l’auteur nous raconte de nombreuses anecdotes savoureuses qui donnent envie de creuser, je me suis ainsi renseignée plusieurs fois sur internet pour en savoir plus.
Le roman commence avec un journaliste local, Mathieu Leduc, qui couvre un événement tragique ayant eu lieu lors d’un festival de musique classique : une trentaine de personnes sont mortes de façon inexpliqués pendant un concert. Je n’en dis pas plus ici mais l’hypothèse évoquée pour expliquer ces morts est très originale et renvoie à un événement récent dont j’ignorais l’existence et qui m’a fasciné, je me demande encore si c’est possible. Ce point de départ m’a enthousiasmé et j’ai lu la suite du roman d’une traite, il faut dire aussi qu’il est assez court. On se laisse alors embarquer dans un procès pour meurtre, sur les traces du pionnier des transports en commun français ou encore de William Turner lors de son passage à Nantes. Mais le passage le plus passionnant est sans nulle doute celui sur Willy Wolf, le plongeur Trompe-la-mort, qui disparut en 1925 dans la Loire. Il illustre d’ailleurs la couverture du roman avec son pull noir à tête de mort blanche. J’ai trouvé son histoire fascinante et je vous laisse la découvrir.
On apprend donc beaucoup de choses dans ce roman et c’est ce que j’ai aimé. Les différents destins des nombreux personnages se télescopent au fil du roman et l’intrigue du début laisse place à des pérégrinations à travers Nantes et ses différentes époques. Pour ne rien gâcher, c’est plutôt bien écrit avec un style très journalistique qui colle bien à l’esprit du roman.
Bref, les éditions d’Orbestier m’ont ici offert une belle découverte et je ne manquerai pas de me pencher sur les autres polars de Stéphane Pajot et de faire un petit tour à Nantes très bientôt !
“If you are cold, tea will warm you; if you are too heated, it will cool you; If you are depressed, it will cheer you; If you are excited, it will calm you.” ― William Ewart Gladstone
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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