Hello tout le monde ! C’est le grand retour après un mois de lectures attentives pour le Prix des lecteurs Club. La rencontre entre jurés a eu lieu mercredi et nous avons choisi notre lauréat mais chuuuuttt ! Son nom sera seulement dévoilé à la Foire du livre de Bruxelles et je vous ferai alors un article sur cette belle aventure 😉
Cette critique inaugure donc les chroniques sur les romans du Prix que je publierai dans un ordre totalement aléatoire.
Je vais vous parler aujourd’hui du premier roman de l’auteure d’origine montoise Aliénor Debrocq, Le tiers sauvage, publié aux éditions Luce Wilquin. Le titre fait référence au tiers des rivages de France et d’Outre-mer à préserver à terme par le Conservatoire du littoral français.
« Pour Clara Clossant, trente ans, née le jour de la catastrophe de Tchernobyl, la vie est trouée de toutes parts. Croyant fermement au pouvoir des histoires, elle est persuadée que si l’on tombe dans le bon trou, celui de la fiction, du lapin blanc, il se peut qu’on ait une seconde chance, qu’on puisse battre les cartes une nouvelle fois. C’est ce qui lui arrive lorsqu’elle croise la route de Marcus Klein, auteur à succès récemment débarqué de Paris à Bruxelles. Agacée par sa popularité, elle décide de mener son enquête pour en faire un roman. Mais les livres qu’on imagine sont rarement ceux que l’on écrit et, bientôt, l’intrigue se déforme sous ses yeux sans qu’elle puisse contrôler ce qui se glisse dans les interstices entre le réel et la fiction. »
Grâce au prix Club, je découvre cette auteure belge talentueuse, Aliénor Debrocq, qui s’essaie ici au roman après avoir publié plusieurs nouvelles. Je n’aurais pas été de moi-même vers ce roman en lisant la quatrième de couverture. Ce fut la découverte d’une belle plume malgré quelques réserves sur le fond et une première moitié mieux réussie que la seconde.
Ce roman est très particulier dans sa construction, c’est un vrai récit à tiroirs mêlant trois récits dans un jeu de mises en abîme intrigant pour le lecteur. La narration alterne entre l’histoire de Clara et Marcus et des extraits de leurs romans respectifs, des articles de journal ou encore des notes et des pensées. La réalité et la fiction se confondent ainsi de manière troublante.
J’ai aimé cette construction mais j’ai trouvé assez risible l’évolution de la relation entre Clara et Marcus. Je les ai trouvés assez caricaturaux en fait et mes a priori du début n’ont pas disparu dans la suite du roman. Le tout est écrit sous forme d’un roman de gare et même si c’était une volonté affirmée de l’auteure, je n’ai pas accroché à ce style. Les promesses du début du roman ne m’ont pas semblé être tenues et la seconde partie m’a semblé très longue et légèrement confuse.
Dans la deuxième partie du roman, nous sommes plongés dans un récit foisonnant entre Bruxelles et l’Asie sur les traces de Jim Thomson à travers lequel je me suis un peu perdue. En revanche, j’ai aimé les nombreuses références littéraires, les digressions de l’auteure à ce sujet et cette immersion dans le milieu éditorial. Je reconnais surtout la puissance d’une écriture très belle et poétique et le talent indéniable de l’auteure. Il plaira à d’autres sans aucun doute ! Je noterai cependant que cet avis en demi-teinte est peut-être en partie dû au format sous lequel j’ai reçu ce livre à lire. Seul le format pdf, peu adapté à la lecture sur la liseuse, nous a été fourni et cela a terni mon expérience de lecture.
Le tiers sauvage, Aliénor Debrocq
Éditions Luce Wilquin, 320 pages
Date de parution : septembre 2018
Un format PDF pas adapté aux liseuses, c’est certain.
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Oui ! L’éditeur ne leur a pas fourni l’epub à temps… Dommage !
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Quel jour seras-tu à la foire du livre ?
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Je ne peux venir que le dimanche 😉 Et toi, tu as prévu d’y aller ?
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Nous remettons le prix première le jeudi, du coup je ne pourrai pas y retourner le wé… le dimanche, il y aura Barbara Abel et Solene Bakowski, je suis un peu déçue parce que j’aurais adoré les rencontrer mais je verrai le jeudi Armelle Carbonel, c’est déjà génial ! Et bien sûr le lauréat du prix première que nous délibérons aujourd’hui ! 😏
Bon, on s’y croisera peut-être l’an prochain !
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C’est une chouette journée le jeudi. Je t’écouterai à la radio alors 😉 Oui je compte aller écouter Barbara Abel parler de l’adaptation de son roman au ciné d’autant que le film a été tourné pas loin de chez moi. Je n’ai pas encore lu le dernier Carbonel mais je vais craquer à la foire à mon avis :-p
Je me réjouis de connaître le lauréat du prix. Pour le prix Club, nous avons délibéré mercredi et mon chouchou a gagné ! Il sera annoncé à la foire également.
Profite bien de ta journée du jeudi et à une prochaine fois !
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