Hello tout le monde ! Je reviens vers vous aujourd’hui pour vous parler d’un roman américain que je voulais lire depuis longtemps, Des souris et des hommes de John Steinbeck disponible aux éditions Gallimard (Folio, traduit de l’anglais américain par Maurice-Edgar Coindreau). Je l’ai choisi dans le cadre du Club de lecture virtuel de ma chère Aurélie du blog deslivresetmoi7 de ce mois de mars. Ce thème était : « Oui je l’avoue… Tout le monde a lu ce livre : Sauf moi… ». Il tombait à pic car une de mes résolutions cette année était de lire davantage de classiques et c’était plutôt mal parti jusque là… ! Heureusement, ce thème a été l’occasion d’exhumer de ma PAL ce roman de Steinbeck et d’enfin découvrir un classique de la littérature américaine du XXe siècle.
« En Californie, pendant la Grande Crise, Lennie et George vont de ferme en ferme. Ils louent leurs bras en attendant le jour où ils auront leur ferme à eux, avec un petit bout de luzerne pour élever des lapins. Lennie, malgré sa taille de colosse, n’a pas plus de malice qu’un enfant de six ans ; George veille sur lui, le protège du monde qui n’est pas tendre aux innocents. Le soir, ils se racontent leur rêve, celui de la maison et des lapins. Mais allez savoir pourquoi, les rêves de certains finissent toujours en cauchemars. »
Nous avons ici un court roman de cinq chapitres correspondant à cinq unités de lieu à l’image des cinq actes d’une pièce de théâtre. Nous suivons deux amis très différents en quête de travail dans les ranchs californiens : Lennie, un gars simplet mais grand et fort et George, son compagnon de route, petit mais rusé. C’est un concentré d’émotions et de tendresse servi par une plume tirée au cordeau. Steinbeck a le don de dire beaucoup de choses en peu de mots, chaque phrase est juste et rien n’est superflu.
C’est tout d’abord une magnifique histoire d’amitié ! Le personnage de Lennie est terriblement attachant malgré ses « bêtises » à répétition et le lien qui unit les deux protagonistes est très touchant. George a un rôle très protecteur envers Lennie, on ne sait rien de leurs passés respectifs mais on sent que ces deux-là ont vécu des histoires fortes qui les ont liés à jamais. Dès le début, on pressent que leur destin est inéluctable, l’auteur instille subtilement et progressivement une tension dans le récit. Je l’ai lu un peu en apnée me demandant quand Lennie allait déraper malgré les mises en garde de George. Bref, un duo de personnages très réussi qui a su conquérir mon petit cœur de lectrice, sans aucun doute !
Dans ce roman, l’auteur aborde aussi la dure réalité des travailleurs itinérants dans les années 30 aux États-Unis. Les deux personnages rêvent de pouvoir acheter leur petit lopin de terre, de vivre de leurs cultures et d’élever des lapins mais l’auteur laisse entendre cyniquement dès le début qu’ils seront contraints de demeurer dans leur condition d’ouvriers agricoles. Les événements s’enchaînent subtilement jusqu’au final cruel. Je n’ai envie que d’une chose : enchaîner avec Les raisins de la colère, l’autre succès de l’auteur américain !
Des souris et des hommes, John Steinbeck
Éditions Gallimard (coll. Folio), 192 pages
Première parution en 1939
J’adore ce roman !!!! un chef-d’œuvre (le film est magnifique aussi)
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En effet, je regrette de ne pas l’avoir lu plus tôt ! Je dois encore voir le film 😉
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Quel livre… magnifique…
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Ce seul mot suffit ! 😀
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Un de mes livre préféré.
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Décidément, il fait l’unanimité ! Il rentre pour moi aussi dans le panthéon de mes favoris 😉
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